Annik Thibault est à l’emploi du Centre de services scolaire des Laurentides, à titre de directrice d’établissement, depuis le mois de mai 2019.

Aujourd’hui, elle est directrice de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin. Elle apprécie la grande qualité des ressources qui gravitent autour des élèves. « Avec une équipe aussi formidable, je rêve de faire d’ANM la meilleure école secondaire du Québec! On a vraiment tout ce qu’il faut », déclare-t-elle.

« J’aimerais aussi que les élèves développent un sentiment d’appartenance et de fierté PENDANT qu’ils fréquentent l’école. Souvent, ça vient après, quand ils sont partis. Je voudrais faire naître ce sentiment en eux maintenant! »

Forte d’un parcours professionnel qui lui confère de solides compétences et une large expertise du milieu scolaire secondaire, Annik Thibault ne se destinait pourtant pas à cette carrière quand elle était plus jeune. « Quand j’étais petite, je n’avais pas de rêve précis. J’étais bonne en mathématiques. J’ai poussé mes études jusqu’à faire de savants calculs de taux actuariels, mais le contact humain me manquait. Avoir un impact positif sur le développement des personnes, c’est finalement ce que j’ai préféré faire », raconte-t-elle.

Apprendre le nom de nos élèves et celui de nos collègues est un devoir. C‘est la première chose que l‘on devrait faire.

Annik connaît bien la réalité du personnel enseignant. « J’ai beaucoup d’admiration pour les membres du personnel scolaire », répète-t-elle. Et son style de gestion s’appuie d’abord et avant tout sur la confiance. « Je suis consciente du rôle que l’équipe joue et de son impact sur la réussite des élèves. Les membres de l’équipe-école, je les accueille comme ils sont, là où ils sont rendus, et je les accompagne dans l’atteinte de leurs objectifs, je les soutiens dans leurs défis et je les encourage à persévérer. Je vois en eux le riche potentiel qu’ils portent. Ce n’est pas très différent de la relation maître-élève, en fait », observe-t-elle.

Dans le panier des choses négatives qu’elle jetterait volontiers, elle avoue détester les non-dits. « On gagne à nommer les choses », rappelle-t-elle avec sagesse. Elle trouve aussi que la critique, les reproches, le jugement et la mauvaise foi sont des défauts contreproductifs. « Les attitudes et comportements qui remettent en doute la qualité du travail des autres, la crédibilité des personnes en position de responsabilité, ce sont des obstacles qui nuisent au bon développement et à l’évolution. Ça me déstabilise. Pire, ça me met en colère », avoue-t-elle. Puis, elle ajoute « Le respect est une valeur fondamentale, dans toutes les sphères. C’est vraiment important. Je préfère encourager le sens de l’engagement, la persévérance et valoriser les retombées positives d’aller jusqu’au bout des choses ».

« Je pense que j’ai une bonne tolérance au stress. Pour me détendre, j’aime être dehors. Je n’excelle dans aucun sport en particulier, mais je touche un peu à tout. En fait, j’aime bien pratiquer des sports ou faire des activités pour me changer les idées, comme le yoga ou aller à la piscine. Je suis ‘pourrie’ au golf, mais j’aime y jouer quand même », dit-elle en riant.

Sachez que Annik a un humour un peu particulier, parfois cinglant ou sarcastique. Elle est aussi une redoutable joueuse de tours. Le 1er avril, il faut se méfier d’elle! Sa façon à elle de reconnaître la valeur des personnes qui composent l’équipe de direction qui l’entoure, c’est étonnamment de leur cuisiner des gâteaux d’anniversaire maison, sur mesure. Et elle est vraiment douée! Décidément, on gagne à la connaître!

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