Le chemin parcouru par M. Martin Taillefer est une fascinante trajectoire riche en expériences. Toujours motivé par sa grande curiosité, et n’écoutant que son cœur, c’est à notre plus grand bonheur que son parcours professionnel atypique l’aura mené jusqu’à nous.

Âgé de 47 ans, Martin Taillefer est né à Sainte-Julienne dans Lanaudière. Fils d’agriculteur, il a grandi sur la ferme familiale. Au départ, rien ne prédestinait Martin à travailler en éducation et à devenir directeur d’école. Jeune, il fait un DEP en mécanique agricole. Avec son diplôme en poche, il part trois mois réparer de la machinerie agricole en Bretagne. À son retour, il travaille comme gestionnaire au service des pièces et du service à la clientèle chez John Deere. Là, il est appelé à donner de la formation aux commis. Le cours qu’il leur donne sur les pièces de machineries agricoles sera un pivot déterminant pour la suite de sa carrière.

En très peu de temps, Martin est repéré par le Centre de formation agricole de Mirabel du CSSMI qui l’embauche pour enseigner la mécanique agricole à la formation professionnelle. En simultané, malgré sa charge d’enseignement à 100 %, il décroche son baccalauréat en enseignement professionnel de l’Université de Sherbrooke. Motivé par les défis, il obtient ensuite un DESS (diplôme de 2e cycle) en gestion de l’éducation – direction d’établissement scolaire. Éternel apprenant, rien ne le motive davantage que d’enrichir sans cesse ses connaissances.

C’est en 2019 que le Centre de services scolaires des Laurentides le recrute à la formation professionnelle, à titre de directeur adjoint à l’École Hôtelière des Laurentides. Puis, en 2022, il découvre avec émerveillement l’univers scolaire au primaire à l’école Saint-Jean-Baptiste – Sainte-Marie, à Val-David en tant que directeur adjoint puis directeur par intérim. Coup de cœur! Il poursuit sa lancée et est maintenant, depuis peu, directeur adjoint à l’école primaire de Saint-Sauveur.

En route vers le travail, Martin se ressource en écoutant la musique qu’il aime. Il en profite pour faire le plein d’énergie positive et booster sa bonne humeur. “Je n’écoute plus les émissions de radio qui crinquent le monde et incitent au chialage. Au cours de la journée que je m’apprête à commencer, je vais vivre des situations et rencontrer des personnes qui auront besoin que je trouve des solutions constructives et positives. La musique, l’humour, la tranquillité et la légèreté favorisent chez moi une meilleure qualité de présence pour les personnes que je vais côtoyer durant ma journée”, explique-t-il.

Ce bon vivant intensément dédié à son travail est d’abord et avant tout le père de deux enfants : Ariane, qui aura bientôt 22 ans, et Alexis, un bel ado de 17 ans. La famille est très précieuse à ses yeux. Rien ne le rend plus heureux que de partager un repas autour d’une table, entouré de sa conjointe et de leurs enfants. “J’aime aussi les doux moments d’hiver où l’on se réfugie près du foyer au sous-sol pour écouter des vinyles sur la table tournante : Joe Dassin, ACDC, Pink Floyd, Elvis Presley, Led Zepplin, et bien d’autres”. Des petits bonheurs simples qui le comblent.

À l’instar d’une mécanique qui ne s’enraye pas, Martin s’assure de l’équilibre des aspects statiques et dynamiques de sa vie. Sur le plan personnel, il est plutôt téméraire. Il aime les émotions fortes et les sports extrêmes. Moto, chute libre en parachute, plongée sous-marine, décrochage contrôlé en avion. Bien qu’il pratique volontiers des activités qui pourraient comporter certains risques, il s’applique avec grande rigueur à anticiper les dangers et à les éviter. “La sécurité est extrêmement importante. Je ne suis pas inconscient ni délinquant, mais j’aime me sentir vivant”, précise-t-il.

Martin a occupé plusieurs fonctions dans différentes organisations. Le principal atout du CSSL, selon lui, c’est la qualité des personnes qui y travaillent, leur écoute et leur réflexe d’entraide.

Aujourd’hui, c’est tout le CSSL qui te dit BRAVO et MERCI, Martin.

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